Continuons à nous mobiliser pour le LIBAN

Un an après les explosions au port de Beyrouth qui ont fait plus de 200 morts et 6500 blessés, les quartiers ravagés sont toujours en reconstruction grâce a la seule mobilisation des associations et d’une population à bout de souffle,  dans un pays traversé par la pire crise économique et politique de son histoire, dans l’indifférence mondiale. Une large partie de la population libanaise est tombée dans la pauvreté et ne survit que grâce à l’entraide et l’aide humanitaire: chute libre de la monnaie, hyperinflation, carburant et médicaments introuvables, pénurie de lait infantile… même l’électricité est devenue un luxe.

Dans ce contexte, François Fillon et le bureau de l’Association ont souhaité apporter une aide, hélas trop modeste, mais concrète et directe en consacrant la totalité des dons reçus au Liban :

  • Au financement de l’achat de lait infantile pour les 350 enfants de la société Saint Vincent de Paul de Zahlé, ainsi qu’au profit de l’Association Arc en Ciel à Beyrouth;
  • A l’octroi de bourses pour la formation d’étudiants-infirmiers à la Fondation des Sciences infirmières de Beyrouth : c’est une priorité car l’émigration massive des médecins et infirmiers a terriblement fragilisé le système de santé alors que le pays est très affecté par la crise sanitaire.

Mais les besoins sont immenses et les appels au secours nombreux: merci à tous nos adhérents et donateurs pour leur générosité passée, présente et a venir !

Et partagez avec nous la reconnaissance des familles de Zahlé       ↓


	

« Promouvoir la Paix au Proche-Orient » : François Fillon invité du pôle MEMO de Sciences-Po St-Germain-en-Laye

Notre président François Fillon était l’invité d’honneur de la conférence « Promouvoir la Paix au Proche-Orient : l’engagement d’une ONG française pour les Chrétiens d’Orient », organisée par le pôle MEMO de Sciences-Po St-Germain-en-Laye, le 27 mai à 18h30.

Au cours de cette conférence de haut niveau, il a répondu pendant plus d’une heure et demie aux questions des étudiants: les raisons de son engagement, les objectifs et les activités de son Association, la situation au Liban et le rôle de la France, sa vision du Moyen-Orient et du rôle de la communauté internationale… François Fillon a également lancé un appel à la générosité pour développer les activités de notre association et dans l’immédiat les actions projetées pour le Liban: l’achat de lait infantile qui fait cruellement défaut et la formation d’infirmiers a l’université de Beyrouth, tellement nécessaire dans la grave crise économique et sanitaire que traverse le pays.

Le voyage du Pape François en Irak, magnifique symbole d’espoir pour les Chrétiens d’Orient

Tribune de François Fillon :

Le voyage du Pape François en Irak est un magnifique symbole d’espoir pour les chrétiens d’Orient, pour l’Irak désintégré depuis l’intervention américaine de 2003, pour le Moyen Orient qui doit apprendre le chemin de la tolérance et de la coexistence pacifique pour retrouver la voie du développement et du progrès.

En se rendant en Irak le pape a d’abord eu le mérite de rappeler au monde le sort des chrétiens d’Orient oubliés de tous et d’abord des européens qui peinent à comprendre que la disparition de cette modeste communauté préfigure leur sortie de l’Histoire.

La persécution des minorités au Moyen Orient n’est pas un évènement nouveau mais là où les palestiniens reçoivent officiellement le soutien des pays arabes, les juifs celui des États Unis, les chrétiens d’Orient sont désespérément seuls. La France, l’Italie et l’Espagne qui devraient être leurs protecteurs n’osent guère altérer leurs relations avec le monde arabe en prenant leur défense. Pire, pour beaucoup de responsables politiques et de commentateurs sans culture historique, les chrétiens d’Orient n’ont plus leur place dans cette région parce qu’ils sont chrétiens et donc intrus en terre d’Islam. C’est oublier que leur présence y est plus ancienne que celle de la religion musulmane.

Certes la lutte contre l’Etat Islamique a permis pendant quelques mois de mobiliser les opinions en leur faveur mais cette lutte était initiée par les attentats sanglants perpétrés par ces totalitaires islamiques en Europe bien plus que par le sort des habitants de Mossoul ou de Karakoch.

Le dialogue du Pape François avec le grand ayatollah Ali Al Sistani sur cette terre irakienne où l’intolérance et la fureur semblaient avoir chassé toute trace d’humanité est venu rallumer l’espoir. Leurs échanges opposent un démenti cinglant à tous ceux qui instrumentalisent l’islam au service de leur projet politique totalitaire et rendent l’espoir à ceux qui ont foi dans le message pacifique, humaniste et profondément généreux qui est l’essence des religions.

L’accueil chaleureux et enthousiaste réservé au Pape, tant par les dirigeants irakiens que par les habitants des régions qu’il a visitées, donne la mesure de la force de l’église chrétienne dans le monde, bien loin de l’image qu’en véhiculent la plupart des médias occidentaux et encore plus loin des contre sens des dirigeants politiques qui voudraient croire que les religions appartiennent au passé et que le progrès de l’humanité passe par leur marginalisation dans une laïcité intransigeante.

Plus de deux mille ans après, le message du Christ reste vivant en Irak malgré des siècles de persécution comme il reste vivant en Russie après quatre-vingt ans d’effort du pouvoir soviétique pour l’extirper du cœur des russes ou comme il renaît timidement au cœur d’une Chine qui l’a combattu sans merci.

Puisse ce symbole inspirer les dirigeants européens pour qu’ils se mobilisent enfin pour assurer le retour des chrétiens d’Orient chez eux et leur permettre d’y vivre en paix. Le Pape François a restauré l’espoir mais c’est à la communauté internationale de prendre ses responsabilités au Liban comme en Irak où se joue le sort de la relation qui nous unit au berceau de notre civilisation et le rayonnement de nos nations dans le monde.

Notre besoin vital d’un Liban indépendant et pluraliste

Engagé depuis de nombreuses années en faveur de la cause des chrétiens d’Orient, François Fillon est convaincu qu’il ne peut y avoir de paix durable au Proche-Orient sans préservation de la diversité culturelle et religieuse. L’ancien Premier ministre et président de l’Association Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient plaide pour un Liban indépendant et pluraliste.

TRIBUNE de François Fillon dans la Revue Politique et Parlementaire

Écrire sur le Liban ? En avons-nous encore le droit, nous Français qui avons rangé au grenier de nos souvenirs et de notre grandeur fanée la relation spéciale, unique qui nous liait au seul pays au monde où « Islam et Chrétienté ont réussi une convivialité que ses institutions politiques favorisent » selon la formule du général de Gaulle ?

Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque l’on célèbre le centenaire du Liban : du miracle cabossé que représente la coexistence des chrétiens, des sunnites, des chiites, des Druzes accrochés aux pentes du mont Liban comme à un refuge sans cesse menacé par le repli communautaire, sectaire, exclusif qui est désormais la règle au Moyen-Orient.

Certes, ces institutions politiques idéalisées par de Gaulle ont souvent failli. Elles n’ont pu éviter la terrible guerre civile qui ravagea le pays quinze ans durant et elles ont leur part de responsabilité dans la catastrophe terrible qui vient de ravager Beyrouth comme dans la crise économique et sociale profonde qui a conduit des dizaines de milliers de Libanais dans la rue en 2019 et 2020.

Mais bien plus que les institutions, ce sont les erreurs commises par la communauté internationale à l’égard du Liban et les errements des dirigeants politiques libanais eux-mêmes qui ont conduit à l’impasse angoissante dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays du Cèdre.

La faute initiale réside dans l’incapacité du monde à apporter une réponse juste à la question palestinienne. Le Liban en a payé le prix fort et les fondamentalistes islamiques y ont puisé le carburant qui les a conduits jusqu’à la poussée totalitaire incarnée par l’État islamique en Irak et au Levant. La question palestinienne est une plaie profonde qui rend impossible la construction d’une paix durable au Moyen-Orient. Le temps n’y fera rien. L’oubli n’existe pas pour les peuples sacrifiés. Les épreuves se sont ensuite enchaînées avec, dans le désordre, l’avènement de la République islamique en Iran, la dépendance de l’Occident au pétrole indispensable à son développement, l’échec des tentatives de laïcisation en Égypte ou en Turquie, la destruction de l’Irak et l’incapacité des Occidentaux à appréhender la crise syrienne. Bref, il semble que tous les éléments se soient ligués contre le malheureux Liban qui s’est recroquevillé sur ses clans impuis- sants à enrayer la chute de son économie et l’intervention grandissante de l’Arabie Saoudite et de l’Iran dans la vie du pays.

On me dira que le Liban est plus compliqué que cela et que je ne serai jamais en mesure d’en comprendre l’âme profonde et le mode d’emploi intime. Je ne le sais que trop pour avoir expérimenté très directement ces vérités multiples qui le caractérisent et pour avoir ressenti la même affection pour des leaders charismatiques que pourtant tout opposait.

Aussi mon propos à l’occasion du centenaire du Liban ne consistera pas à tenter de trouver et encore moins d’imposer des solutions à la crise libanaise que seul le peuple libanais pourra résoudre pour peu que la communauté internationale se dresse enfin pour le protéger des influences néfastes de ses voisins.

Non, je voudrais célébrer cet anniversaire en démontrant que le Moyen-Orient et au-delà l’Europe ont un besoin vital d’un Liban indépendant et pluraliste.

L’émergence de ce que j’appelle depuis longtemps déjà le totalitarisme islamique, dont les manifestations les plus spectaculaires ont été les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés par Al-Qaïda et l’irruption de l’État islamique en Irak et au Levant, constitue une menace considérable pour une immense partie du monde. Il ne s’agit pas d’un phénomène marginal limité dans le temps et dans l’espace mais bien d’un mouvement profond qui n’a cessé de progresser depuis trente ans. Du Pakistan à l’Afrique occidentale, de l’Asie du Sud-Est aux banlieues européennes, les fondamentalistes qui dissimulent sous le voile de l’Islam un projet politique totalitaire aussi insensé que dangereux gagnent du terrain et accroissent leur emprise sur les esprits que la barbarie de Daesh ne semble pas décourager.

Le repli communautaire est désormais la règle au Moyen-Orient ou les États se définissent de plus en plus par leur appartenance religieuse exclusive. La première conséquence de ce durcissement sectaire est l’ostracisation systématique des chrétiens comme de toutes les minorités qui ne sont plus en sécurité nulle part à l’exception du Liban et de quelques États du Golfe. Cette situation porte en germe des affrontements multiples sous couvert de guerre de religion et promet à la région des décennies de violence et de souffrance. L’Europe et singulièrement la France ne pourront pas échapper aux conséquences politiques, économiques et sociales de cette situation.

L’imbrication de nos histoires, de nos cultures et de nos peuples nous rendent totalement dépendants et nous obligent à affronter ensemble cette menace totalitaire aussi absurde et aussi dangereuse que celle qui a marqué le vingtième siècle.

Au milieu de ce sombre tableau, une flamme vacillante brûle encore : celle d’un Liban multiconfessionnel ou l’irréparable séparation n’a pas encore eu lieu malgré les atrocités de la guerre civile, malgré les efforts des puissances voisines et malgré l’aveuglement de dirigeants dynastiques qui font penser à l’orchestre du Titanic.

C’est dire si l’envie de vivre du peuple libanais est plus forte, c’est dire si la cohabitation des communautés est possible, c’est dire si la survie du Liban est nécessaire.

Il y a donc un intérêt vital pour les Européens à sauver le Liban du désastre en lui apportant un soutien économique et financier d’urgence et en pesant de toutes leurs forces sur les puissances de la région pour qu’elles renoncent à en faire le théâtre de leurs affrontements. Mieux, pour qu’elles comprennent que leur avenir même se joue dans la survie ou la disparition du Liban pluraliste. Dans cet effort collectif inédit, l’Europe doit accepter le renfort de la Russie devenue un acteur incontournable dans la région et profiter du changement d’administration à Washington pour tenter d’infléchir une politique américaine qui n’a fait qu’accroître les tensions sans en résoudre aucune.

Le meilleur service qu’on puisse rendre au Liban, c’est de créer les conditions politiques, économiques et sécuritaires suffisantes pour que les Libanais soient réellement en mesure de régler eux-mêmes leurs problèmes sans intervention étrangère d’où qu’elle vienne, sans pressions aussi inutiles que contre-productives.

Je n’ignore pas l’extrême difficulté de cette voie, mais il n’y en a pas d’autre.

Cela passe par la prise en charge des réfugiés qui ont fui la Syrie et l’Irak. Cela passe par le sauvetage de la livre et la mise en place d’une politique massive de soutien pour relever l’économie du pays. J’entends qu’il faudrait conditionner cette aide à la mise en œuvre de réformes politiques profondes. C’est malheureusement une vue de l’esprit. Avant que la première de ces réformes ne produise quelques effets, le Liban aura implosé sous les coups de la crise économique et sociale et il sera submergé par la vague de sectarisme et d’intolérance qui monte de partout autour de lui.

Car derrière le combat pour le Liban se profile le combat pour le respect des minorités religieuses au premier rang desquelles les chrétiens d’Orient dont l’élimination est en marche, pour le respect des intellectuels qui n’oublient pas Averroès, pour le respect des femmes qui rêvent d’égalité, pour le respect des musulmans qui veulent s’affranchir des conflits religieux, pour le respect des juifs qui ne peuvent espérer la paix et la sécurité pour leurs enfants dans un Moyen-Orient radicalisé, pour le respect aussi des hommes de foi qui croient à la richesse du dialogue œcuménique.

Prendre le parti du Liban c’est prendre le parti de la diversité, c’est prendre le parti de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société plus tolérante et plus ouverte.

Et le jour où cette société s’éveillera, alors le spectre du choc des civilisations s’éloignera. Un nouveau départ s’annoncera entre l’Orient et l’Occident.

C’est un rêve diront les sceptiques ! Non, c’est un projet, et le Liban en est la clé.

Rapport moral présenté par François Fillon, Président, à l’Assemblée Générale de l’Association le 9 décembre 2020

Je souhaite rappeler l’objectif qui est celui de notre association que nous avons dénommée « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient ».

Il y a dans ce titre un résumé parfait de l’objectif que nous nous sommes fixé.

Il s’agit d’agir et pas simplement de se contenter de commenter. Il s’agit d’agir pour la paix avec les chrétiens d’Orient.

C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de soutenir les chrétiens d’Orient contre tous les autres, il ne s’agit pas de défendre les chrétiens d’Orient simplement parce que nous en sommes proches par nos convictions, religieuses, culturelles mais il s’agit de défendre une question absolument fondamentale pour la paix du monde et en particulier pour la paix du Moyen-Orient qui est le respect de la différence, qui est la coexistence pacifique des religions, des communautés…

 

Les activités 2019 et 2020 de l’Association présentées par François Fillon, Président

A l’occasion de l’Assemblée Générale du 9 décembre 2020, François Fillon a rendu compte aux adhérents des activités des années 2019 et 2020 et a décrit les actions concrètes qui ont été conduites dans le cadre des objectifs prioritaires que s’est fixés l’Association : Colloque « Construire la Paix au Proche Orient par la promotion de la diversité culturelle et religieuse » , dons pour des actions sur le terrain : Collège de Qaraqosh (Irak), Hope Center d’Alep (Syrie), réhabilitation de trois écoles dévastées par l’explosion à Beyrouth …

 

Dons pour Beyrouth : Réhabilitation de deux écoles endommagées par l’explosion du 4 Août

Devant le bureau de l’Association qu’il a présidé le 23 septembre, François Fillon a rappelé la situation très préoccupante de l’ensemble des écoles chrétiennes francophones du Liban, ainsi qu’il le soulignait dans son appel du 18 juin dernier, cette situation ayant été aggravée par l’explosion du 4 Août à Beyrouth qui a endommagé 163 établissements, privant d’école un enfant sur quatre de la ville.

Il a souhaité que l’Association participe aux efforts de reconstruction engagés et décidé de prendre en charge, via l’œuvre d’Orient, les projets de réhabilitation de deux écoles situées dans deux quartiers pauvres de la banlieue Nord de Beyrouth : l’école SAINT JEAN-BAPTISTE (248 élèves dans le quartier de Bouchrieh) et l’école SAINT-JOSEPH (123 élèves dans le quartier de Bourj Hammoud) (photos ci-dessous).

Ce sont deux écoles mixtes qui accueillent des élèves chrétiens et musulmans dans la tradition du réseau des écoles chrétiennes francophones du Liban, piliers d’une éducation de qualité ouverte aux élèves de toutes confessions et de tout milieu social, vecteur de défense de la francophonie et  des valeurs de fraternité dans le seul pays de la Région encore porteur d’une totale liberté religieuse et culturelle.

C’est grâce à la générosité de nos adhérents et donateurs que nous pouvons apporter immédiatement notre pierre à cette reconstruction, mais le chantier est immense… Merci à tous et continuons à nous mobiliser pour Beyrouth et pour « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient ».

 

Aux côtés de Beyrouth, ville martyre, et de tous les Libanais

Le drame survenu à Beyrouth touche au cœur notre Association, son Président François Fillon et toute l’équipe, proches de ce pays à nul autre pareil, aux liens si forts avec la France. Seul pays multiconfessionnel de la Région, un bien précieux qu’il faut absolument défendre.

Devant l’ampleur de la catastrophe : plus de 100 morts à cet instant, 4000 blessés, 300.000 personnes sans domicile…, nos pensées et notre témoignage de fraternité et de solidarité vont bien entendu d’abord aux victimes et à leurs proches mais aussi à tous les Libanais en état de choc.

Pour Beyrouth dévastée, pour le Liban déjà éprouvé par une crise profonde, la solidarité internationale doit s’exercer à plein et c’est une ardente obligation pour l’Europe et singulièrement pour la France de s’engager pour le sauvetage de ce pays au rôle charnière pour « Agir pour la Paix, avec les Chrétiens d’Orient »

Message de Francois Fillon, Président de l’association

« Mes chers amis, depuis le colloque sur la question des chrétiens d’orient et de la Paix au Moyen-Orient que nous avions organisés à la fin de 2019, le monde a été bouleversé par une crise sanitaire jamais égalée…

…Aujourd’hui avec « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient », je veux joindre ma voix à celle de l’Œuvre d’Orient et des ONG engagées au Moyen Orient pour lancer un cri d’alarme et pour appeler à une mobilisation internationale immédiate pour assurer la protection des Chrétiens d’Orient et avec eux de toutes les minorités prises en otage dans les conflits de la région ».

Retrouver l’intégralité du message de François Fillon qui analyse les conséquences humaines, sociales, économiques et géopolitiques de la pandémie pour le monde entier et plus particulièrement pour les pays du Moyen Orient où la crise sanitaire a accentué le chaos et fragilisé encore plus la situation des Chrétiens et des minorités.

Il ne ménagera pas ses efforts pour mobiliser et agir et en appelle, avec passion et reconnaissance, à tous ceux qui se sont engagés à ses côtés avec « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient »

 

Le colloque du 12 décembre au Senat

Dans le cadre de son objectif de sensibilisation à la prise de conscience des enjeux du maintien des chrétiens chez eux, François Fillon  a souhaité organiser un premier événement de haut niveau  à Paris.  Il s’est lui-même beaucoup investi, avec l’équipe bénévole de « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient »,  pour mettre sur pied le Colloque du 12 décembre 2019 intitulé « Construire la paix au Proche-Orient par la promotion de la diversité culturelle et religieuse ». Ce colloque s’est déroulé de 10H à 18H, salle Clémenceau au Sénat, il était placé sous le parrainage du groupe de liaison avec les chrétiens et les minorités au Moyen-Orient présidé par le Sénateur Bruno Retailleau.

Il a réuni, autour de trois tables rondes passionnantes, des intervenants nationaux et internationaux de haut niveau qui ont apporté aux débats des contributions fortes, éclairantes et engagées : voir notre page « Actes du Colloque » où vous pourrez également retrouver l’intégralité du message vidéo adressé d’Irak par le Cardinal Sako, ainsi que le discours de François Fillon qui a conclu cette journée.

Malgré les fortes perturbations des transports en ce 12 décembre, un public dense et attentif a assisté à ces travaux et de nombreuses personnalités étaient présentes dans la salle aux côtés de MM. Fillon et Retailleau : le Président du Sénat Gérard Larcher, M. Rami Adwan, ambassadeur du Liban, M. Ehab Badawi, ambassadeur d’Egypte, M. l’ambassadeur Jean-Christophe Peaucelle, conseiller pour les affaires religieuses au Ministère des affaires étrangères, plusieurs parlementaires européens, députés et sénateurs …, ainsi que les responsables et collaborateurs des grandes associations et organisations caritatives, telles que l’Œuvre d’Orient et l’Ordre de Malte.

Voir les actes du colloque